Epilogue

Voilà ce témoignage que j'ai découvert sur le net. Il me parle bien, et il est juste plein d'espoir. Comment guérir: voir en soi ou est notre faille. Pour ma part, grace à ce témoignage, je pense que ma faille est le besoin de "gloire", de briller, en fait tout comme elle.

Lisez le, il est révélateur d'une personne, certe victime, mais qui ne se victimise pas.

A méditer.

Nous ne sommes pas que des victimes... loin de là.


Je sors d'une relation avec une femme qui présente toutes les caractéristiques du "pervers narcissique". Soleil brillant en société...Noirceur profonde en privé... Isolement des miens... qui l'avaient vu... Merci à mes gamins. J'ai mis des mois à comprendre. J'ai remis le couvercle souvent. Par culpabilité ? Oui, mais pas seulement.

 

Il n'est pas nécessaire que j'étale ici la compote que j'ai accepté de manger pendant près de 5 ans. Elle ressemble à toutes les autres, décrites ici ou non. Cela dit, il me semble juste de prendre le temps se livrer à quelques interrogations sur soi lorsque l'on a vécu une telle histoire. En effet ; nous avons été en couple et nous avons, jusqu'au moment de la rupture, autorisé ces gens malades à interagir avec nous. Il est bon, je crois, de se poser la question sous cette forme : "Mon conjoint est malade. OK. Mais moi qui laisse faire toutes ces choses, qui les subis, quelle valeur est-ce que je m'accorde vraiment ?". Évitons la notion de victime consentante ; elle n'a de sens qu'en cas de masochisme... Envisageons plutôt la notion de victime inconsciente... de ce qui chez elle induit sa complicité dans ce type de relation.

 

Je ne crois pas au hasard. EINSTEIN le disait : "Décidément, Dieu ne joue pas aux dés". LEIBNITZ tenait déjà des propos dans ce sens. Et si vous remontez aux cultures plus anciennes, cela semblait déjà être bien appréhendé.

 

Une rencontre, ce sont deux histoires qui se parlent, deux arbres généalogiques qui se regardent. De l'autre, nous avons toujours à apprendre sur nous. Quand on a une bouche pleine de "Aimez moi", on peut tomber sur ce genre de personnes. Quand on n'a pas appris à s'aimer, à avoir de l'estime pour soi, on peut tomber sur ce genre de personnes. Inutile de se poser en victime ; souvent, c'est dans notre éducation - et cela dépasse très largement le cadre familial - que se trouve la source de nos soucis d'adultes.

En face d'un pervers narcissique, dont le comportement extravagant répond à une dévalorisation profonde, il y a toujours un profond dévalorisé qui tente de trouver l'amour... en adoptant des comportements extravagants.

Et Oui... si tel n'était pas le cas, comment expliquer que nous sommes tous restés si longtemps en compagnie de gens auprès desquels nous ne trouvions pas de quoi rire au moins une fois par jour ? Ce qui nous est arrivé, nous l'avons, certes inconsciemment, choisi. Pour grandir.

 

Je remercie cette femme d'avoir croisé ma route. Ce fût une bien belle école. L'histoire étant achevée, je m'achemine vers la prochaine... Il y fera beau temps. C'est certain. Car maintenant, je sais un peu mieux qui je suis vraiment 

 

Pour savoir où on va, il est bon de regarder d'où l'on vient. De trouver, chez nos propres parents, qui avait déjà ce programme... Regardez bien. Vous allez apprendre que vous la ou le connaissiez déjà.

 

Anna ANCELIN-SCHÜZEBERGER parle de Transgénérationnel... et c'est un fait. Nous en sommes là. Tous. Nous avions le profil pour rencontrer ce genre de personnes... Alors ? Hasard ?

 

Je vous souhaite bonne route.